Les incontournables

Grimper au sommet de la tour des Anglais

Du haut de ses 23 mètres, la terrasse offre un magnifique panorama sur le Pays de Saugues. Datant d’un très haut Moyen-Age, la ville de Salgue était l’une des sept ou huit places fortifiées dans cette province de la Vicomté du Gévaudan. Elle fut au Xème siècle, par un mariage de la maison de Barcelone et par la « valse des suzerainetés », cédée au roi Saint-Louis (1258).

Au XIIème siècle, le mandement de Saugues, comme celui du Malzieu dépendait du Duc de Mercoeur en Auvergne… et c’est de cette époque que date l’essentiel des fortifications, dont la fameuse tour carrée, dite Tour des Anglais, donjon attenant au château, détruit par un incendie les 4 et 5 septembre 1788, en même temps qu’une grande partie du centre de la cité. Ce sont les pierres des pans de mur du château qui servirent à reconstruire les maisons incendiées. Seule la Tour du Seigneur a été conservée.
Ces solides fortifications furent mises à l’épreuve des dures batailles que connut le Gévaudan pendant les guerres de Cent Ans (1160-1259 et 1337-1453) contre les Anglais, puis pendant les guerres de religion (fin XVIème siècle).

Le nom de la Tour des Anglais date des années 1380, époque où le Connetable Bertrand Duguesclin fut envoyé dans la province par Charles V pour déloger les « Anglais » qui n’étaient pas tous Anglais, mais plutôt des routiers et bandits désœuvrés qui rançonnaient les villes qu’ils assiégeaient (Saugues, Châteauneuf-de-Randon). Dans les années 1970 grâce à la volonté de la municipalité, du maire Jean-Claude Simon et du travail de Lucien Gires, artiste sauguain la Tour a repris vie. L’intérieur offre aux visiteurs d’immenses fresques sur les travaux de la forêt, les métiers d’autrefois, et des expositions.

Découvrir la Collégiale Saint Médard

L’église Saint-Médard est une  ancienne collégiale classée au titre des monuments historiques en 1840 et inscrite en 1971.

En dépit des agrandissements et des modifications secondaires apportées au cours des âges on retrouve dans le bâtiment la trace des anciens édifices.

Construite sur des dimensions plus réduites que l’édifice actuel, l’église primitive était orientée ouest-est. Son porche se trouvait au sud. Les maçonneries de la salle du trésor datent de cette époque. Cette dernière pourrait être la première entrée de l’église. Au revers de la façade sud on peut remarquer deux chapiteaux dont l’un a une figure humaine. A l’intérieur, des piliers et quelques chapiteaux datent de cette époque.

L’église fut agrandie à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe. De cette époque datent le porche actuel avec ses larges ébrasements et, à l’intérieur, le mur sud de la nef avec ses colonnes coiffées de chapiteaux à crosse.

Le chœur et la nef furent réédifiés dans une architecture flamboyante à arcades brisées à pénétration directe dans les maçonneries. L’écroulement d’une partie de l’édifice au XVIIe siècle entraîna la reconstruction du mur nord, de la voûte et d’une partie de chœur.

En 1873, la nef fut prolongée d’une travée vers l’ouest et achevée par une façade en pierre de Volvic ornée de deux statues : à gauche Saint-Roch et à droite Saint-Médard. En 1968, la voûte du chœur s’est effondrée, elle a été reconstruite telle qu’on peut la voir aujourd’hui.

Au chevet deux vitraux consacrés à la vie et au martyr de saint Noël Chabanel par Charles Borie, peintre verrier du XIXe siècle. Celui du martyr est une rare représentation d’un amérindien et plus particulièrement d’un Huron dans l’art français.

Visiter le musée fantastique de la bête du Gévaudan

Tout au long d’un parcours de 22 scènes, vous entrez de plain-pied dans l’histoire de cette fameuse Bête qui, de juillet 1764 à juin 1767, a tué et dévoré plus de 100 personnes, uniquement des femmes et des enfants, dans un vaste secteur qui va de Langogne à Aumont, de Ruynes à Pinols et Saugues.

Vous retrouverez l’ambiance d’une époque, la peur des populations, les paysages, les personnages…, la Bête…, peut-être… !

Randonner sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle

La Via Podensis, d’une longueur de 1 530 km et approximativement 80 jours de marche, est la plus ancienne des routes qui mènent à Compostelle. Elle part du Puy. Après s’être rendus à St Michel-l’Aiguilhe, puis à la cathédrale pour honorer la Vierge Noire, les pèlerins se mettent en route à partir de la place du Plot. Après St Privat, Monistrol, Saugues est la troisième étape du chemin. Une halte méritée après la montée de la Madeleine et avant de se remettre en marche en direction du plateau de la Margeride et celui de l’Aubrac.

La coquille, le bâton ou encore le bourdon sont étroitement liés à l’histoire du pèlerin.

Plus de 20 000 personnes empruntent cette voie chaque année et trouvent chaleur, accueil et réconfort dans la ville étape de Saugues. Le chemin de Saint-Jacques est un chemin de liberté : chacun s’y aventure et le parcourt à son rythme, avec ses secrets et ses espérances. La marche, qui caractérise le pèlerin enseigne deux attitudes : simplicité et patience.

Se divertir à la base de loisirs de la Seuge

Dans cette base de loisirs, vous trouverez le camping avec ses chalets en bois, la première piscine biologique d’Auvergne ainsi qu’un plan d’eau équipé d’un téléski nautique, de paddles et de bouées tractées ou permettant de s’adonner au plaisir de la pêche.

Le centre équestre attenant propose balades, initiations et perfectionnement à l’équitation, promenades en calèches et baptêmes à poneys.

Vous aurez également la possibilité de louer des vélos électriques et de profiter du snack et des aires de jeux (parcours accrobranche, parcours de santé, terrain de tennis, ping-pong, terrain multisports) … De quoi faire le plein d’activités !