Le village de la Clauze a été fief des Léotoing, des Espinchal, des La Rochefoucauld, des La Tour-d’Auvergne.
La Tour de la Clauze est située à trois kilomètres de Grèzes et classée Monument Historique en 1974, la tour de la Clauze est le symbole d’un chef-lieu de baillage seigneurial, dont les bâtiments subsistent à proximité. Le caractère exceptionnel de la tour heptagonale juchée sans fondations sur un socle granitique, prouve l’étonnante habileté des maçons et des tailleurs de pierre du Moyen-Age. C’est l’un des plus beaux exemples de l’architecture seigneuriale de cette époque dans la région.
Les tours ayant 7 cotés, comme celle de la Clauze, sont rares (d’après les statistiques, il y en aurait moins de 5 en France).
De la tradition, elle a conservé son entrée par un deuxième niveau auquel on devait accéder par une échelle. Au niveau supérieur, les hautes meurtrières sont des fentes d’éclairage. En ce qui concerne l’archère du premier niveau accessible par une ample niche, elle présente une fonction de prestige, confirmée par le couronnement de mâchicoulis à la provençale, sans fonction défensive.
Sa forme heptagonale ne correspond pas à un simple souci d’harmonie architecturale, mais à une affirmation de pouvoir.
Jusqu’au 18e siècle, on parlait de Grèzes-La-Clauze, comme s’il s’agissait d’une seule agglomération. En l’an 1929, l’évêque de Mende cédait le prieuré de Grèzes à l’abbaye de Pébrac. Les paroissiens ont restauré en 1999 le clocher de leur église, datant du 12e siècle. Les ruines du château seigneurial, construit dans les années 1250-1265 sur le site plus propice de la Clauze, de l’autre côté de la Seuge, témoignent de la puissance de ses premiers barons. Le donjon de 35 mètres de haut, sur trois étages, se terminent par une terrasse derrière un parapet crénelé sur mâchicoulis. Les bâtiments, presque entièrement démantelés après la Révolution, ont été en partie restaurés.